5 Novembre 2016
Synopsis :
Hugo Mars, 17 ans, n’est pas un garçon comme les autres. Atteint d’un mal étrange, le syndrome du papillon, il est interné en hôpital psychiatrique. Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est là qu’il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille gothique et lunaire qui ne s’intéresse qu’aux génies.
Hugo tombe aussitôt sous son charme. Jusqu’à ce que la jeune fille disparaisse…
Mon avis :
Je tiens tout d’abord à remercier Camille et les Editions Michel Lafon pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir cette histoire.
Ici, on fait la connaissance d’Hugo, un adolescent de 17 ans, qui suite à un événement se retrouve admis dans un hôpital psychiatrique. Dans cet établissement au quotidien triste, il aurait pu perdre pied. Mais grâce à Morgane, une autre patiente, elle va lui apporter une nouvelle vision de ce qui l’entoure. Tout donne l’impression qu’Hugo est sur la voie de la guérison, jusqu’à ce que tout s’écroule ; Un jour, Morgane disparait.
L’idée de cette intrigue m’intéressait beaucoup et je me posais de nombreuses questions au sujet de la maladie d’Hugo. Mais, pour moi, cette pathologie, le syndrome du papillon n’est pas assez développé. J’ai eu un ressenti de trop peu.
Ce roman étant court et possédant également de courts chapitres, je l’ai lu assez rapidement. Cependant, il m’a manqué de l’action. Je l’ai trouvé plat et sans saveur. Je m’attendais à ce qu’il se passe beaucoup de choses. Mais surtout, que celles-ci arrivent bien plus tôt dans le roman.
Heureusement, la fin est lumineuse. Elle révèle un message d’espoir. C’est le seul élément que je retiendrai de cette histoire.
Du côté des protagonistes, on a Hugo qui tient la place centrale du récit. Mais, même si sa maladie est présente et qu’il est tel qu’il est, j’ai eu du mal à ressentir quoi ce que soit le concernant. Les émotions que l’auteur a voulu me transmettre ne sont pas arrivées jusqu’à moi. C’est fort dommage. Si je les avais ressenties, cela aurait peut-être balayé tous les autres défauts du roman.
Morgane est celle que j’ai apprécié le plus des deux. Sa maladie est plus approfondie et le mystère et le caractère qui l’entoure sont mieux exploités. Après réflexion, j’aurai préféré qu’elle soit l’héroïne de ce livre. Ce choix aurait été plus intéressant.
En plus des différents bémols cités plus haut, j’ai eu un gros problème avec le choix narratif et la plume de l’auteur. Hugo, notre narrateur a souvent un langage grossier et vulgaire. Selon moi, un adolescent de 2016 n’utilise pas ce genre de vocabulaire à tout bout de champ. Cette image est caricaturale et insultante auprès des jeunes d’aujourd’hui. J’ajouterai également que ce style crée une barrière aux émotions. Au cours de ma lecture, je me suis demandé s’il n’aurait pas été plus pertinent d’écrire cette histoire sous la forme d’un journal intime. L’utilisation de ce registre de langage aurait été mieux acceptée et aurait pu être expliqué comme moyen thérapeutique.
En conclusion :
Je suis la première désolée à ne pas avoir aimé ce roman et c’est encore plus le cas lorsqu’il s’agit de la première découverte des écrits d’un auteur. Malheureusement, rien ne m’a convaincu et je regrette d’être passée à côté de ce livre. L’adhésion de cette histoire ne sait tout simplement pas faite. Cependant, j’ai Le palais des Ombres dans ma PAL et je compte bien le sortir un jour ou l’autre pour me faire un nouvel avis sur les récits de Maxence Fermine.
Note : Déception
Vous avez ici la chronique de Mathieu avec qui j’ai fais cette lecture commune.